Aller au menu Aller au contenu
aA - +Imprimer la page

Évolution de la performance des programmes de lutte biologique en vigne au moyen de trichogrammes face aux effets combinés des pesticides et du réchauffement climatique

Tags : Viticulture

Porteur(s) : Université de Bourgogne

Responsable(s) scientifique(s) : Jérôme Moreau

Financeur(s) :  formation complémentaire par la recherche du Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAER)

Présentation :
Dans un objectif global de maintien des rendements, l’agriculture conventionnelle a recours à de grandes quantités de produits phytopharmaceutiques, le plus souvent issus de synthèses chimiques. Les nombreux effets non-intentionnels observés de ces pesticides (santé humaine, environnement, auxiliaires des cultures) ont incité à une utilisation plus maîtrisée de ces derniers. Dans ce contexte, la Protection Intégrée des Cultures (PIC) est de plus en plus valorisée, sur l’application de plusieurs principes dont la réduction du recours aux pesticides et le développement de nouvelles méthodes basées sur les ennemis naturels. En vigne, les pesticides cupriques et soufrés sont très souvent utilisés pour lutter contre les maladies cryptogamiques, y compris en Agriculture Biologique. Cependant, ces substances peuvent potentiellement interférer avec des méthodes de lutte biologique basées sur l’utilisation d’ennemis naturels qui sont également utilisés dans les vignobles. L’objectif de la thèse est d’une part d’évaluer la performance des méthodes de lutte biologique inondative basées sur l’utilisation de trichogrammes, lorsque ces auxiliaires sont exposés directement (contact) ou indirectement (bioaccumulation trophique) à des traitements cupriques et soufrés, largement répandus dans les vignobles, y compris en Agriculture Biologique. La thèse vise également à prédire l’évolution attendue des effets antagonistes entre pesticides et auxiliaires des cultures dans les années à venir dans le contexte du réchauffement climatique. Dans le but de répondre à ces objectifs, la thèse se focalisera sur l’un des principaux ravageurs de la vigne, Lobesia botrana (Denis et Schiffermüller, 1775) (Lepidoptera : Tortricidae) et ses principaux parasitoïdes oophages Trichogramma spp. (Hymenoptera : Trichogrammatidae), en combinant une approche au laboratoire et sur le terrain. Les réponses des protagonistes aux effets multi-stress (température et pesticides) permettront de quantifier et d’optimiser la performance des agents de lutte biologique. La thèse ambitionne à terme de proposer des recommandations d’utilisation des produits de lutte biologique pour une optimisation de leur performance dans le cadre de la PIC.

Log In

Create an account